Les libertaires et le féminisme
(un exemple parmi d'autres)

Vous trouverez ci-jointe ma lettre de démission de la Fédération Anarchiste, datant de mai 2001.

Les effets de ce courrier, sa distribution, des demandes de le lire

Cette lettre a été envoyée par mes soins pour publication dans le bulletin intérieur de la FA précédent immédiatement son congrès annuel en 2001 (congrès qui avait lieu fin mai). Ce bulletin intérieur était adressé à tous les groupes qui constituent la FA, mensuellement, et recueillait tous les textes envoyés par des membres de la FA pour débattre ou informer en interne (seuls les textes à caractère insultant ou injurieux pouvant être refusés).
Elle n'est pas parvenue assez rapidement : le bulletin était déjà sous presse. Mais elle arriva à la plupart des groupes par la liste de diffusion internet de la FA, puis fut diffusée lors du congrès, en version papier, par des camarades présent/e/s, spontanément, sans que je leur ai rien demandé auparavant à cet égard.

Depuis cette époque, à chaque " remou " dans le mouvement libertaire concernant la question du féminisme, je constate que des jeunes viennent me demander où ils peuvent trouver ma lettre de démission. Pour la lire, pour savoir, pour se faire leur idée sur le traitement de ces questions, par le passé, par le mouvement libertaire auquel ils participent (" ils ", oui, je n'ai encore jamais eu de demandes de la part de militantes).
Sans doute ma lettre a-t-elle fait date. Marqué. Alors, sans doute est-il nécessaire que désormais, elle soit publique, à la libre disposition de tous et toutes, comme le petit bout d'histoire du mouvement libertaire et du mouvement féministe dont elle témoigne, accompagnée de ce texte de présentation.
Et puis cet automne 2005, date de mise sur le web de ma lettre, n'est-ce pas une date toute symbolique ?
Cela fera dix ans que cette histoire a débuté : c'est à l'automne 1995 que nous créions la commission femmes à la FA de Lyon. 

Cet automne 2005, c'est aussi celui où la FA, avec des personnes présentes, et pas sous leurs plus beaux côtés hélas, dans ce texte, a tenté (sans y parvenir semble-t-il) de se reconstituer sur Lyon. Alors c'est vraiment, vraiment, l'automne idéal pour une piqûre de rappel.

Je vous invite maintenant à lire ma lettre de démission, puis un texte expliquant ses effets à la FA. Ensuite, des précisions importantes sur une chose que j'avais gardé pour moi avec honte (honte de moi, je précise) jusqu'à maintenant : l'attitude à mon égard des co-fondatrices de la commission femmes de la FA Lyon, dans la suite immédiate de mon exclusion :  des limites du féminisme sous pression.

Et aussi : Voir les écrits d'autres personnes concernant ces événements et aussi ceux survenus à la librairie la gryffe
(regarder dans "dossiers")

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